L’accord prévoit une augmentation générale des salaires entre 90€ et 140€ par mois pour tous salariés ayant plus de douze ans d’ancienneté, et une revalorisation du salaire minimum à hauteur de 1810€ brut par mois sur treize mois pour l’ensemble des salarié(e)s. Ces dispositions seront mises en place à partir du 1er juillet 2023 et concernent environ 80% des effectifs. Les salariés ont également obtenu une prime annuelle nette de 300€. Cependant, les jours de grève ne seront pas payés.
En contrepartie de la levée du piquet de grève, la direction s’est engagée à renoncer à toute sanction disciplinaire liée à la période de grève, alors que certaines grévistes avaient reçu des convocations à des entretiens préalables au licenciement.
Le retour au calme va permettre aux 72 grévistes de reprendre le travail sans animosité. Isabelle Mella, élue CGT, espère que les tensions s’apaisent progressivement entre les collègues, une mission qui incombe à Vertbaudet qui est responsable de la sécurité de tous ses employés sur leur site de travail. La CGT a également demandé la fin du boycott de la marque.
La signature de l’accord est présentée comme “une victoire” par la CGT, et pour les salarié(e)s qui gagnent “un accord contre leur patron” selon Jean-Luc-Mélenchon. Une victoire saluée par Sophie Binet, la secrétaire générale du syndicat dans un tweet : “Magnifique victoire des ouvrières de Vertbaudet : 90 à 140 euros net mensuels d’augmentation de salaire pour les près de 1 000 salarié·es du groupe, embauche de 30 intérimaires…Un exemple à suivre partout ! »
Un exemple déjà suivi par les salariés de Disneyland Paris ou de la compagnie de transport Tisseo à Toulouse où des batailles pour des salaires dignes, permettant de vivre face à l’inflation, se sont déclenchées. Des luttes dont vous pourrez suivre l’actualité sur Débrayage.