Ce plan, d’abord sous forme d’un plan de départ volontaire, vise plus spécifiquement la société éditrice du quotidien Sud Ouest, Sapeso. Il va concerner l’ensemble des salariés, de la rédaction à l’imprimerie, dont 25 postes de journalistes (sur 250). Trois agences sont menacées de fermeture (Oloron-Sainte-Marie, Orthez – Pyrénées-Atlantiques, Sarlat – Dordogne).
Les salariés de Sud Ouest ont donc fait grève ce mercredi 6 mars pour exprimer leur mécontentement face à cette annonce “absolument inacceptable” selon David Patsouris, élu au CSE et membre du Syndicat National des Journalistes (SNJ).
✊ Les journalistes de "Sud Ouest" ont voté la reprise du travail ce jeudi 7 mars mais restent fortement mobilisés pour la suite après l'annonce de la suppression de 118 postes, dont 25 à la rédaction ⬇️@SNJ_national pic.twitter.com/81ywHbmHCI
— SNJ SudOuest (@SNJ_Sudouest) March 7, 2024
Le groupe de médias Sud Ouest (Sud Ouest, La République des Pyrénées, Charente libre, …) justifie cette fermeture par un manque de rentabilité face à la “décroissance de vente de journaux”. Le quotidien tiré à 212 000 exemplaires par jour est diffusé dans sept départements en Nouvelle-Aquitaine. En 2022, Sapeso enregistrait une perte de 2,35 millions d’euros par rapport à 2021.