Rechercher
Fermer ce champ de recherche.
Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Delpeyrat dégraisse ses activités et ferme deux abattoirs

125 emplois sont en suspens alors que le groupe veut réduire son activité de canard gras.
Partager

Les cinq derniers épisodes de grippe aviaire, et une évolution des pratiques de consommation sont les raisons invoquées pour justifier cette décision. Une partie de ses effectifs devrait être reclassée à travers un plan social qui court jusqu’en juin 2024.

La nouvelle est tombée le 23 avril dernier lors de l’annonce de la fermeture de deux abattoirs d’ici 2025, dans le Gers et en Vendée, qui produisaient pour le groupe agroalimentaire. Une décision prise par le groupe MVVH (qui regroupe les coopératives Maïsadour – dont faire partie Delpeyrat, Vivadour et Val de Sèvre) alors que le chiffre d’affaires s’effondre (de 396 à 209 millions d’euros entre 2015 et 2023), conjointement à la consommation de foie gras depuis plusieurs années.

Les 69 hommes et femmes de l’abattoir de Sèvremont (Vendée) devraient se voir proposer une solution d’accompagnement, promet Michel Fruchet, directeur du site. Un contrat de prestation d’abattage serait en passe d’être signé avec le concurrent Euralis installé à 30 kilomètres. 62 postes ont été ouverts sur ce site confirme Michel Fruchet. 

Quant à l’abattoir de Vic-Fezensac dans le Gers, l’activité sera transférée à Gibret dans les Landes. 

La direction devrait proposer plusieurs options aux salariés, un reclassement en interne chez Delpeyrat ou au sein de la coopérative Maïsadour, soit dans des entreprises du territoire.